- 2000 Huile sur toile 80x49cm
La ville Wuerhe du Xinjiang est nommée 'ville de vent', la ville Fantôme se situe en banlieue de Wuerhe. Celle-ci est formée principalement par érosion à la longue. Les couleurs y sont étranges : rouge, jaune, bleu, violet, vert, etc. Il n'y a ni espèces vivantes, ni eau, seulement le bruit du vent, tantôt sanglotant, tantôt gémissant, tantôt ressemblant à des éclats de rire. Sous le soleil couché sanglant, il fait trembler de peur. J'y suis restée pendant trois heures, aussi longues que trois siècles d'abandon par le monde. - 1999 l’huile sur toile 60x75cm
Au moment de mon arrivée à la forêt vierge Hanasi, dans les premières lueurs de l'aube, j'ai rencontré la première neige de la région. Qu'est-ce qu'il fait froid! Mais la fraîcheur de l'air et la pureté du ciel semblent nettoyer la saleté du monde humain. Les petites maisons dans la forêt me réchauffent le cœur. La petite rivière est déjà gelée, mais dans cette peinture, je voulais la ressusciter : sa vie n'aurait pas de s'arrêter, elle est toujours vivante. Je la respire, elle me respire. - 1999 Huile sur toile 80x49cm
La vie du peuple nomade à Xinjiang est paisible. Les bœufs et les moutons forment des troupeaux, le paysage est pittoresque. Il n'y a ni intrigue, ni égoïsme, ni flatterie, ni diffamation, ni hypocrisie? Ce que l'on trouve, ce n'est que le paysage sur le plateau. - 1999 l’huile sur toile 62x47cm
Le lac Sailimu du Xinjiang est comme un rêve, le bleu dans cette peinture n'est pas du tout exagér? Le lac Sailimu réel est trop beau pour être décrit par le langage. Sous le coucher du soleil, les chevaux d'élevage au bord du lac se promènent avec un air calme, laissant de longues ombres par terre, apportant aux gens la sérénité et l'étendue. Au bord d'un si beau lac j'ai vécu trois jours, gardant un souvenir aussi fantastique que le rêve. Lêbas j'ai retrouvé tant de rêves et d'ingéniosit? Je pense que je ne trouverai jamais de lac plus beau que celui-ci. - 1999 Huile sur toile 150x60cm
Les veines sont stimulées, excitées, expandues, mes nerfs palpitent vivement, mais ma respiration est presque arrêtée. Enfin j'ai vu, j'ai peint la fleur que Van Gogh appréciait le plus. Cher Vincent Van Gogh, apercevez-vous, à travers le temps et l'espace, mon adoration? votre égard? Vous rendez-vous en compte? Ne vous sentez pas seul, vous êtes très heureux. Théo est avec vous, je suis avec vous!